🥾🥾 La période hivernale, qui coïncide avec l’époque de la fermeture annuelle du musée de la Mine, se prête particulièrement aux randonnées sur les vestiges des anciennes concessions, où subsistent toujours, çà et là, des traces de ce patrimoine industriel oublié.
✅ Ici même, nous avons d’ailleurs déjà eu l’occasion d’évoquer à maintes reprises les diverses possibilités offertes au départ d’Escaro et d’Aytua.
📌 Car tout au long de l’année l’association Mémoire de la mine propose aux groupes d’au moins 10 personnes - et sur réservation uniquement - des balades accompagnées sur ces lieux de mémoire.
▶️ A travers de nombreux sentiers balisés, d’autres communes du Conflent offrent elles aussi la possibilité d’en découvrir toute la singularité. A l’image, notamment, du tambour de Sahorre.
Implanté sur le carreau minier dit du Sénégal, ce dispositif qui permettait de réguler le va-et-vient des wagonnets le long d’un plan incliné, fut construit en 1901.
🚃 Le minerai était acheminé du niveau 725 jusqu’à une trémie en bois érigée en bordure de la ligne du chemin de fer minier qui desservait alors l’usine de grillage de Corneilla, puis, les hauts-fourneaux de Ria.
⚒ A côté de l’abri maçonné de la bobine avait été construit un bureau, un atelier avec forge et menuiserie, ainsi qu’un transformateur électrique. La mine de fer de Sahorre fut exploitée jusqu’en 1962, date de la fermeture définitive de la plupart des mines du Conflent.
🔆 Le bâtiment qui abrite le tambour, tel qu’on peut le voir aujourd’hui, fut réhabilité en 1996 dans le cadre du projet de la Route du fer du Canigó.
Photo 📸 © Jean-Luc Bobin / Association Mémoire de la mine.