Mine de rien, c’est les vacances…
L’époque des grandes migrations de cloches tintinnabulant à tout va dans le ciel de Rome. L’époque des omelettes pascales. L’époque de l’agneau grillé et des œufs en chocolat dont les enfants gourmands se barbouillent la frimousse.
L’époque de…
Stop ! Stop ! Bon : allez, arrêtons de nous faire du mal ! N’allons pas plus loin. Car pour cette année c’est raté. Oublions les grandes tablées familiales, les rires joyeux, les verres de muscat qui s’entrechoquent et les bunyettes croquantes…
Tirons définitivement un trait sur ces vacances de Pâques désormais d’un autre temps.
Retour en arrière de quelques décennies. Pour les enfants des mineurs d’Escaro, les vacances étaient toujours synonymes d’aventure. Les rues du village devenaient alors un immense terrain de jeu où se croisaient pêle-mêle, d’Artagnan, Le Comte de Monte-Cristo, Bécassine, Arsène Lupin, Don Quichotte, Spiderman, Rahan ou la Castafiore (liste non exhaustive).
On en veut pour preuve cette photo prise près de la maison de la "Rosine sourde". On y reconnaît Daniel Ginestet penché sur son vélo, Françoise Nogues et à sa droite Régis Galindo.
« Régis et son frère Michel étaient mes amis », détaille Daniel Aspe qui nous a transmis cette image. « Ils étaient les fils de Michel Galindo, surnommé El Medico ». Lequel avait fait la Retirada et avait témoigné lors d’un Aplec.
« Il faisait les piqûres dans le village. Peut être suite à des études sommaires de médecine en Catalogne sud. C’était un ami de mon père. Il avaient travaillé ensemble au fond ».
Excellente journée Pascale à toutes et à tous et à bientôt à Escaro.
Photo © Collection familiale Daniel Aspe / Association Mémoire de la mine.